Ce 30 mars 2023 marque les 47 ans d’une répression israélienne qui assassina 6 Palestiniens de citoyenneté israélienne alors qu’ils protestaient contre la confiscation de centaines d’hectares de leurs terres.
A des grèves, des marches populaires et des manifestations qui se sont déroulées dans les territoires de 48, le régime colonial avait répondu une nouvelle fois par des balles sanglantes.
Mais ce n’est pas seulement une fois par an, que les Palestiniens luttent contre la brutale répression qui accompagne le colonialisme. Chaque jour, leur résistance met à l’épreuve soldats et colons qui voudraient les chasser de leurs foyers.
A Gaza sous blocus depuis 17 ans, ce jour reste dans les mémoires, comme on l’a vu avec les spectaculaires MARCHES DU RETOUR qui ont des milliers de Palestiniens de Gaza qui ont participé aux manifestations à la frontière entre Gaza et Israël tous les vendredis de mars 2018 à septembre 2019. Des protestations qui ont mis en évidence le droit des Palestiniens à retourner sur la terre dont leurs parents ou grands-parents ont été expulsés de force pendant la Nakba de 1947-49, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont été chassés de chez eux.
Mais face à la révolte des jeunes refusant de rester enfermés dans un camp de concentration, le régime colonial a fait donner ses tireurs d’élite, qui ont tué 214 Palestiniens, dont 46 enfants, en ont blessé plus de 36 100, dont près de 8 800 enfants, dont un grand nombre ont dû être amputés.
Et depuis, c’est toute la Palestine occupée qui s’est embrasée, et qui conteste, y compris les armes à la main la répugnante domination coloniale.
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